La convocation de Kobita Jugnauth hier ร la Financial Crimes Commission (FCC) a suscitรฉ de nombreux commentaires, surtout aprรจs sa sortie triomphante, sourire aux lรจvres, rejoignant son รฉpoux et ses partisans. Fait notable : contrairement aux autres convocations ยซ high profile ยป, la FCC nโavait pas informรฉ la presse de sa prรฉsence.
Cette discrรฉtion inhabituelle a alimentรฉ les spรฉculations sur sa comparution. Dโoรน les questions qui reviennent avec insistance : pourquoi un interrogatoire aussi rapide et pourquoi avoir permis son dรฉpart sans arrestation, pour la deuxiรจme fois consรฉcutive ?
๐โ๐๐ง๐ช๐ฎ๐ฬ๐ญ๐ ๐๐ญ ๐ฌ๐๐ฌ ๐๐ข๐๐๐ฬ๐ซ๐๐ง๐ญ๐ฌ ๐ฏ๐จ๐ฅ๐๐ญ๐ฌ
Selon des renseignements recueillis, lโenquรชte sur les valises saisies chez Josian Deelawon se poursuit en plusieurs volets.
Premier volet, celui qui implique directement Pravind Jugnauth. Josian Deelawon affirme en effet que les valises remplies de devises รฉtrangรจres, dโune valeur de Rs 114 millions, appartenaient ร lโex-Premier ministre. Cette partie de lโenquรชte est dรฉsormais considรฉrรฉe comme complรฉtรฉe au Rรฉduit Triangle.
Dโailleurs, Nitish Oomah, Josian Deelawon, Devianee Ramchurn et Pravind Jugnauth ont tous รฉtรฉ arrรชtรฉs ร ce sujet. Pour rappel, Deelawon avait รฉtรฉ catรฉgorique dans sa dรฉposition : ces valises lui avaient รฉtรฉ remises par Pravind Jugnauth lui-mรชme pour les conserver.
Le deuxiรจme volet concerne Kobita Jugnauth. Son nom figure sur des reรงus retrouvรฉs dans ces mรชmes valises, en compagnie de bijoux, de montres de luxe et de documents de visa. Elle avait dรฉjร รฉtรฉ interrogรฉe par la FCC le 15 fรฉvrier dernier et avait pu repartir aprรจs plus de trois heures dโaudition.
๐๐จ๐ฎ๐ฏ๐๐๐ฎ๐ฑ ๐ฬ๐ฅ๐ฬ๐ฆ๐๐ง๐ญ๐ฌ ๐ฉ๐ซ๐ฬ๐ฌ๐๐ง๐ญ๐ฬ๐ฌ
Entre-temps, la FCC avait sollicitรฉ, par lโintermรฉdiaire du gouvernement, une assistance lรฉgale internationale pour confirmer certaines informations. Hier, Kobita Jugnauth a donc รฉtรฉ confrontรฉe ร ces nouveaux รฉlรฉments : documents ร son nom, bijoux et montres de valeur.
Dโaprรจs nos recoupements, elle a choisi dโexercer son droit au silence, refusant de rรฉpondre ร une dizaine de questions posรฉes par les enquรชteurs. ร ce stade, nous fait-on comprendre, puisque seulement son nom figure sur les documents, cela ne constitue pas une preuve tangible et aucune personne ne lโa formellement incriminรฉe. Cโest la raison pour laquelle elle a pu repartir libre une nouvelle fois.
๐๐ง๐ ๐ญ๐ซ๐จ๐ข๐ฌ๐ข๐ฬ๐ฆ๐ ๐๐จ๐ง๐ฏ๐จ๐๐๐ญ๐ข๐จ๐ง ๐๐ง ๐ฏ๐ฎ๐
Notre source prรฉcise toutefois que Kobita Jugnauth devra revenir pour un troisiรจme interrogatoire, cette fois โunder warningโ, et en prรฉsence de son avocat. Ce dernier sโest engagรฉ ร fixer une date pour ce nouveau rendez-vous. Lors de cette audition, Kobita Jugnauth sera confrontรฉe ร des preuves supplรฉmentaires, notamment les informations transmises par les maisons-mรจres oรน les bijoux et montres auraient รฉtรฉ achetรฉs. Comme chaque transaction est enregistrรฉe au nom de lโacheteur, il sera facile de savoir qui a rรฉellement acquis ces objets de valeur.
๐๐ง๐ ๐๐ฬ๐๐๐ง๐ฌ๐ ๐๐ฬ๐ฅ๐ข๐๐๐ญ๐ ๐ฬ ๐ฉ๐ซ๐ฬ๐ฉ๐๐ซ๐๐ซ
Kobita Jugnauth devra dรฉsormais prรฉparer sa ligne de dรฉfense. Va-t-elle admettre que ces bijoux et montres sont bien les siens puisquโils ont รฉtรฉ achetรฉs ร son nom ? Probablement pas, car une telle reconnaissance placerait son รฉpoux, Pravind Jugnauth โ qui affirme ne rien savoir de ces valises โ dans une position compromettante.
๐โ๐๐ข๐ซ๐๐๐ , ๐ฎ๐ง ๐ฬ๐ฅ๐ฬ๐ฆ๐๐ง๐ญ ๐๐ฬ๐๐ข๐ฌ๐ข๐
Autre point crucial dans lโenquรชte : un AirTag retrouvรฉ dans lโune des valises. Ce dispositif รฉtait reliรฉ ร un iPhone. La FCC a dรฉjร engagรฉ les dรฉmarches, via le gouvernement, pour obtenir auprรจs dโApple lโidentitรฉ du propriรฉtaire du tรฉlรฉphone associรฉ ร cet AirTag. La rรฉponse pourrait tomber lors du prochain interrogatoire de Kobita Jugnauth.
| Virus-free.www.avast.com |
